Le Réseau européen des médiateurs (REM) est réuni jeudi 8 et vendredi 9 mars 2018 à Bruxelles à l'occasion de sa conférence annuelle. Avec pour thème "les mesures nécessaires à la création d’une société inclusive et équitable pour les citoyens", la conférence 2018 doit permettre aux différents acteurs présents de partager leurs connaissances et leur expertise.
Un réseau en développement
Créé en 1996, le REM se développe d'année en année. Il est aujourd’hui composé de plus de 95 bureaux répartis dans 36 pays d'Europe. La Médiatrice européenne, Emily O’Reilly, la commission des pétitions du Parlement européen et les différents médiateurs nationaux et régionaux, issus des Etats membres de l'Union européenne, des pays candidats à l'adhésion ainsi que d'autres pays d'Europe, forment le REM. En tant que médiateur national, le Défenseur des droits est partie prenante de ce réseau.
Depuis sa prise de fonction au mois d’octobre 2013, la Médiatrice européenne, Emily O'Reilly, cherche à développer l’impact, la pertinence et la visibilité du REM. Les réformes entreprises doivent amener les membres du réseau à mieux coopérer afin de renforcer leurs actions respectives.
Le REM permet à ses membres d’obtenir diverses informations relatives au droit européen, ce qui peut être utile lorsque le droit communautaire a un impact sur le travail des médiateurs nationaux et régionaux. Le réseau facilite également la communication entre ses membres et permet ainsi des échanges de bonnes pratiques. L’objectif est de défendre au mieux les droits de toutes les personnes susceptibles de s’adresser aux membres du REM.
Les enjeux de la conférence
La conférence annuelle 2018 du réseau, qui se déroule jeudi 8 et vendredi 9 mars à Bruxelles, traite de sujets sur lesquels le Défenseur des droits est particulièrement investi, tels que :
- la garantie de droits égaux pour tous ;
- l’intégration des réfugiés et des migrants ;
- les problèmes rencontrés par les personnes LGBT, les Roms ou d’autres minorités.
Si l’ensemble des domaines traités touchent l’institution, la partie relative à l’intégration des réfugiés et des migrants sera certainement la plus riche d’enseignements pour le Défenseur des droits, notamment pour évoquer la coopération transfrontalière entre les médiateurs. En effet, le Défenseur des droits reste extrêmement vigilant sur la situation des mineurs non-accompagnés dans les Alpes-Maritimes, près de la frontière italienne.
D’une manière générale, le REM participe concrètement à la circulation des informations au niveau européen et à la coopération entre ses membres. C’est la raison pour laquelle le Défenseur des droits se félicite du développement de ce réseau.