Atteinte de troubles musculosquelettiques, elle est discriminée par sa supérieure  

Danielle, puéricultrice dans une crèche municipale depuis 20 ans, a commencé à être discriminée par son employeur au retour d’une opération de la hanche. Elle a saisi le Défenseur des droits.

« Ça a été des réflexions, des petites piques de la part de ma directrice. J’avais travaillé avec elle pendant 5 ans, et quand elle a pris ses fonctions elle s’est permis beaucoup de remarques. » 

Au retour de son opération, Danielle se voit préconiser par la médecine du travail différents aménagements. 

« Quand je suis revenu au travail, ma directrice m’appelait Robocop à cause de mes deux prothèses de hanches. Globalement, elle me faisait payer mon arrêt maladie.»

« Elle a refusé les aménagements de poste demandés par le médecin et m’a fait comprendre qu’il fallait que je prenne une retraite anticipée à cause de mon état de santé. »

« Après avoir alerté les syndicats et les ressources humaines de mon employeur, je me suis retrouvée sans solutions. J’avais peur que mon état de santé continue de se détériorer à cause de mon travail.

J’ai contacté le Défenseur des droits. Un juriste de la plateforme Antidiscrimination.fr est intervenu. Après plusieurs échanges avec ma directrice, et on a fini par trouver un accord amiable. Mon poste a pu être aménagé. Depuis l’intervention du Défenseur des droits, les réflexions se sont arrêtées. Grâce aux aménagements de poste, les douleurs sont devenues supportables et je peux maintenant travailler. »