Étudiante, on lui refusait l’aménagement des épreuves pour prendre en compte son handicap le jour de l’examen

24 avril 2024

  • Discrimination
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Agathe est étudiante en première année d’école d’infirmière. Elle est atteinte de dyscalculie, un trouble cognitif qui altère sa capacité à compter, à calculer ou encore à effectuer des conversions de volume. La dyscalculie est reconnue comme un handicap. Agathe a fait donc une demande d’aménagement des épreuves d’examen auprès de son école.

Désaccord sur l’aménagement des épreuves pour l’examen

Son établissement accepte de lui accorder un tiers temps supplémentaire pour ses examens, mais lui refuse une assistance pour la compréhension des consignes et des questions et refuse qu’elle utilise un tableau de conversion et une fiche des formules basiques de calcul de doses.

Pourtant, c’est ce que préconisait le médecin d’Agathe désigné par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées. 

Agathe fait alors appel au Défenseur des droits.

Les juristes du Défenseur des droits interrogent l’établissement sur ce refus et concluent à une discrimination en raison du handicap d’Agathe.

Après une médiation entre le Défenseur des droits, l’Agence régionale de santé et l’établissement, Agathe a obtenu les aménagements préconisés par le médecin et l’établissement s’est engagé à modifier ses pratiques.

Si vous pensez être victime de discrimination en raison de votre handicap, votre origine ou encore votre sexe dans le cadre de vos études supérieures ? Contactez gratuitement le 39 28.